Chers amis artisans et entrepreneurs du bâtiment,Vous le savez mieux que quiconque, le quotidien sur nos chantiers est déjà bien rempli. Entre les devis, la gestion des équipes, les aléas climatiques et la satisfaction de nos clients, la dernière chose dont on a besoin, c’est d’un casse-tête fiscal !

Pourtant, l’année 2025, et même au-delà, nous réserve son lot de nouveautés qui, croyez-moi, peuvent faire une réelle différence sur votre trésorerie si on sait comment les aborder.
J’ai personnellement constaté que jongler avec les taux de TVA qui évoluent, comprendre l’impact du report de la CVAE ou anticiper la facturation électronique, cela demande une veille constante.
On a vite fait de passer à côté d’une opportunité ou, pire, de commettre une erreur coûteuse qui pèsera lourdement. Mais pas de panique ! Mon but, c’est de vous éclairer sur ce labyrinthe pour que vous puissiez vous concentrer sur ce que vous faites de mieux : bâtir l’avenir.
Ces règles, bien que parfois complexes, recèlent aussi des opportunités insoupçonnées pour optimiser votre rentabilité et protéger vos marges dans ce secteur si exigeant.
Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble ces fameuses “règles du jeu” fiscales. Accrochez-vous, car il est temps de transformer ces contraintes en véritables leviers pour votre entreprise.
Nous allons voir comment les récentes évolutions, notamment sur la TVA de certains équipements comme les chaudières à gaz, ou les crédits d’impôt liés aux travaux de rénovation énergétique pour les PME, peuvent impacter concrètement vos devis, votre chiffre d’affaires et même la valeur de vos investissements.
Fini le jargon incompréhensible, je vais vous donner toutes les clés pour rester sereins face au fisc et, qui sait, peut-être même gagner quelques euros précieux en toute légalité.
Découvrons ensemble les astuces et les infos cruciales pour maîtriser la fiscalité de votre activité ! C’est parti, nous allons décortiquer tout ça ensemble pour y voir plus clair et vous donner de vrais coups de pouce.
La TVA, une valse incessante : comment ne pas perdre le rythme ?
TVA à taux réduit : ce qui change pour vos chantiers
Ah, la TVA ! C’est un peu le métronome de notre activité, n’est-ce pas ? Sauf qu’il a tendance à changer de tempo sans prévenir.
Ce que j’ai constaté ces derniers mois, c’est une attention accrue sur les conditions d’application des taux réduits, notamment celui à 5,5% pour certains travaux de rénovation énergétique.
Croyez-moi, il y a des opportunités en or, mais aussi des pièges à éviter. Par exemple, pour les chaudières à gaz très haute performance énergétique, le taux à 5,5% est un véritable coup de pouce pour vos clients et donc pour vos devis.
Mais attention, la moindre erreur dans l’attestation ou dans la nature des travaux peut vous faire basculer au taux normal de 10% (pour les travaux d’amélioration, transformation, aménagement et entretien) voire 20% (pour le neuf ou les gros œuvres).
J’ai personnellement eu un cas où un de mes contacts, un chauffagiste, a failli se faire redresser car il n’avait pas suffisamment documenté la nature “énergétique” de l’intervention sur une rénovation pourtant évidente.
Depuis, je lui ai conseillé de toujours vérifier trois fois la conformité des équipements et des travaux éligibles, et de bien faire signer toutes les attestations requises par ses clients.
C’est un réflexe qui, je vous assure, vous évitera bien des sueurs froides. La subtilité réside souvent dans les détails techniques et administratifs, alors soyez vigilants !
Le gouvernement souhaite soutenir la rénovation énergétique, et il nous offre des leviers, mais à nous de savoir les actionner correctement.
Les pièges à éviter avec les nouvelles réglementations TVA
Franchement, je l’ai vécu, on a beau être les meilleurs artisans du monde, la paperasse fiscale peut vite devenir un cauche-mar. Un des points que je vois souvent revenir et qui crée des soucis, c’est l’interprétation des seuils et des types de travaux éligibles aux différents taux de TVA.
Il ne faut jamais oublier que les règles peuvent évoluer et ce qui était valable hier ne l’est pas forcément aujourd’hui. Par exemple, la définition des “locaux d’habitation” pour l’application du taux réduit, ou les critères de vétusté pour qualifier une rénovation plutôt qu’une construction neuve, sont des zones où l’administration fiscale peut être particulièrement regardante.
J’ai un ami charpentier qui s’est retrouvé à devoir justifier pendant des mois un taux de TVA appliqué sur des travaux de transformation d’un ancien garage en habitation.
Si le dossier n’avait pas été béton, avec toutes les preuves de l’ancienneté du bâtiment et la nature des travaux, il aurait pu y laisser des plumes. Mon conseil : ne laissez aucune place à l’improvisation.
Si vous avez le moindre doute, un coup de fil à votre expert-comptable ou même une consultation des fiches pratiques sur le site du service public peut vous éclairer.
Il vaut mieux prévenir que guérir, surtout quand il s’agit de votre trésorerie. Ces vérifications, même si elles prennent un peu de temps, sont un investissement pour la sérénité de votre entreprise et évitent les redressements qui, je peux vous le dire par expérience, sont toujours un coup dur moralement et financièrement.
Facturation électronique : la révolution silencieuse de 2025-2026
Comprendre le calendrier et les obligations pour votre entreprise
Accrochez-vous, car l’horizon 2025-2026 va apporter un changement majeur dans nos habitudes : la facturation électronique obligatoire. Je sais, ça peut paraître un peu intimidant au début, mais croyez-moi, c’est une formidable opportunité de moderniser nos pratiques et de gagner en efficacité.
L’idée, c’est de généraliser l’échange de factures sous format électronique entre toutes les entreprises. Plus de papier, plus de timbres, mais un système sécurisé et standardisé.
En tant qu’artisan, vous serez concerné, d’abord par la réception des factures électroniques, puis par l’émission des vôtres. Le calendrier est progressif : toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront être capables de *recevoir* des factures électroniques dès le 1er septembre 2026.
Pour *l’émission*, les grandes entreprises et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) devront s’y conformer dès le 1er septembre 2026, tandis que les PME et micro-entreprises comme beaucoup d’entre nous auront jusqu’au 1er septembre 2027.
Personnellement, je vois ça comme un grand pas en avant. J’ai déjà commencé à me renseigner sur les plateformes et les processus, et j’ai l’impression que cela va énormément simplifier la gestion.
Finies les erreurs de saisie, les factures perdues, et la course après le facteur ! C’est une période de transition, c’est vrai, mais si on s’y prend à l’avance, on pourra en tirer tous les bénéfices.
| Catégorie d’entreprise | Réception de factures électroniques | Émission de factures électroniques |
|---|---|---|
| Toutes les entreprises | Au plus tard le 1er septembre 2026 | |
| Grandes entreprises et ETI | Au plus tard le 1er septembre 2026 | |
| PME et micro-entreprises | Au plus tard le 1er septembre 2027 |
Choisir la bonne plateforme : mon expérience et mes conseils
La question qui taraude tout le monde, c’est : comment ça va marcher concrètement ? Il va falloir passer par une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) ou par le Portail Public de Facturation (PPF).
Et là, croyez-moi, le choix est crucial ! J’ai déjà commencé à explorer les options, à assister à des webinaires, et à échanger avec d’autres professionnels.
Ce que j’ai appris, c’est qu’il ne faut pas se précipiter, mais plutôt bien évaluer ses besoins. Certains logiciels de facturation que nous utilisons déjà sont en train de s’adapter et proposeront des solutions intégrées.
D’autres plateformes se spécialisent dans ce domaine. Mon conseil, issu de mon propre parcours, c’est de ne pas attendre la dernière minute. Commencez à vous informer dès maintenant.
Pensez à l’intégration avec votre système comptable actuel, à la facilité d’utilisation, au coût, et au support client proposé. Une plateforme bien choisie, c’est un investissement qui va vous faire gagner un temps précieux et éviter des maux de tête.
Je me souviens de mes débuts où chaque facture était un vrai pensum, je n’ose même pas imaginer ce que ce serait avec un volume important. Avec la facturation électronique, l’objectif est justement de fluidifier tout ça.
J’ai eu l’occasion de tester quelques démonstrations, et c’est vraiment bluffant de voir à quel point la transmission et le suivi peuvent être automatisés.
C’est une petite révolution qui, bien abordée, nous rendra un fier service.
CVAE : la fin d’une ère et ses conséquences pour votre trésorerie
Le déclin progressif de la CVAE : quels impacts réels ?
Ah, la CVAE ! Elle a longtemps été une ligne significative dans nos impôts locaux. Mais ça, c’est en train de changer, et pour le mieux, je pense.
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises est en voie de disparition progressive, avec une suppression totale prévue pour 2027. Ça, c’est une excellente nouvelle pour notre trésorerie !
J’ai toujours trouvé que cet impôt était un peu lourd, surtout pour les entreprises du bâtiment qui ont souvent des marges serrées et une activité cyclique.
La réduction de la CVAE, entamée dès 2023 et se poursuivant sur les prochaines années, représente un allégement fiscal non négligeable. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifie plus de liquidités disponibles pour investir dans du matériel, former nos équipes, ou simplement améliorer notre fond de roulement.
Je me souviens l’année dernière, lors de la présentation de mes comptes par mon expert-comptable, il m’avait déjà souligné l’impact positif de cette diminution.
Et pour être honnête, ça fait du bien de voir une ligne de dépense baisser ! Cela donne un peu d’air et de perspective, surtout dans un secteur où les aléas ne manquent pas.
C’est le genre de mesure qui peut vraiment encourager l’investissement et la croissance de nos entreprises à taille humaine. Ne sous-estimez pas l’effet boule de neige que cette économie peut avoir sur votre rentabilité globale.
Stratégies d’optimisation face à l’allègement de la fiscalité locale
Maintenant que la CVAE s’efface peu à peu, il est temps de repenser notre stratégie fiscale locale. C’est une opportunité pour réallouer les fonds que nous destinions auparavant à cet impôt.
Personnellement, j’envisage d’utiliser une partie de ces économies pour moderniser mon équipement, ce qui à terme, me permettra d’être plus compétitif et plus efficace sur les chantiers.
Mais ce n’est pas tout ! Il faut aussi anticiper les éventuelles compensations ou les ajustements sur d’autres taxes locales. Même si la CVAE disparaît, d’autres dispositifs peuvent être mis en place ou renforcés.
C’est pourquoi un dialogue constant avec votre expert-comptable est essentiel. Il saura vous guider pour optimiser votre situation et s’assurer que vous bénéficiez pleinement de cet allègement sans être surpris par d’autres changements.
J’ai toujours été un fervent partisan de la planification. Quand on sait ce qui arrive, on peut s’y préparer. Je me suis même permis de faire quelques simulations avec mon comptable pour voir comment cet allègement allait impacter mes prochains bilans.
Le résultat est encourageant, et ça me pousse à regarder vers l’avenir avec plus de sérénité. C’est une vraie chance pour nos entreprises, une bouffée d’oxygène qui, si elle est bien gérée, peut nous aider à franchir un nouveau cap.
Boostez vos projets : crédits d’impôt et aides à la rénovation énergétique
MaPrimeRénov’ et le rôle clé des artisans RGE
On en parle beaucoup, et à juste titre : les aides à la rénovation énergétique sont un levier colossal pour notre activité. MaPrimeRénov’ en est un excellent exemple.
En tant qu’artisans du bâtiment, et particulièrement si vous êtes labellisés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), vous êtes au cœur de ce dispositif.
J’ai constaté que beaucoup de mes confrères qui ont fait l’effort d’obtenir cette certification voient leur carnet de commandes se remplir bien plus facilement.
Et pour cause : nos clients recherchent activement des professionnels qui leur permettent de bénéficier de ces aides. C’est un argument de vente imparable !
Personnellement, j’ai accompagné plusieurs clients dans leurs démarches pour MaPrimeRénov’, et le fait d’être RGE a vraiment fait la différence. Cela crée un lien de confiance et simplifie énormément les choses pour eux.
N’oubliez pas que les critères d’éligibilité et les montants des aides peuvent évoluer, il est donc crucial de rester informé. Le site de l’Anah est une mine d’informations.
Je me souviens d’un chantier où la cliente hésitait à faire isoler ses combles. Quand je lui ai expliqué qu’avec MaPrimeRénov’ et le fait que j’étais RGE, une partie significative de son investissement serait subventionnée, sa décision a été immédiate.

C’est ça notre rôle, être non seulement des bâtisseurs, mais aussi des conseillers éclairés pour nos clients.
Autres dispositifs pour les PME du bâtiment : ne laissez rien passer !
Au-delà de MaPrimeRénov’, il existe une multitude d’autres aides et crédits d’impôt dont nous pouvons bénéficier, nous, les PME du bâtiment, ou nos clients, ce qui nous ouvre des portes.
Pensez aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) par exemple, qui peuvent venir en complément des autres aides. Il y a aussi des dispositifs locaux, propres à chaque région ou département, qui peuvent soutenir des projets spécifiques.
Je me suis abonné à plusieurs newsletters de ma Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de ma fédération professionnelle, et je ne manque jamais un événement sur les aides aux entreprises.
C’est comme ça que j’ai découvert qu’il existait des prêts à taux zéro pour la rénovation énergétique, ou des subventions pour l’achat de certains matériaux écologiques.
Le plus dur est souvent de trouver l’information, mais une fois qu’on l’a, c’est une véritable mine d’or ! J’ai déjà pu orienter un client vers un prêt à taux zéro pour son projet de pompe à chaleur, ce qui a débloqué le chantier.
Il était tellement reconnaissant ! N’hésitez pas à solliciter les organismes locaux, à parler à votre banquier, ou même à votre fournisseur de matériaux, ils sont souvent de très bons conseils.
Chaque euro d’aide ou de crédit d’impôt est un gain direct pour votre entreprise ou un argument de poids pour vos clients, et dans notre secteur, chaque euro compte pour maintenir nos marges et assurer la pérennité de notre activité.
Anticiper pour mieux régner : la gestion fiscale proactive
La bonne tenue de vos comptes : bien plus qu’une obligation
On a souvent tendance à voir la comptabilité comme une corvée, une obligation légale pour le fisc. Mais croyez-moi, et je l’ai appris à mes dépens au début de ma carrière, c’est bien plus que ça !
Une tenue de comptes rigoureuse et proactive est votre meilleur allié pour anticiper les évolutions fiscales et optimiser votre entreprise. Quand je dis “proactive”, je parle de ne pas attendre la fin de l’année pour faire le point.
J’ai pris l’habitude de suivre mes chiffres de près chaque mois, d’analyser mes marges, mes charges, mes investissements. Ça me permet non seulement de comprendre où je gagne et où je perds, mais aussi d’identifier les moments opportuns pour des investissements déductibles, ou pour ajuster mes devis en fonction des nouvelles réglementations.
Par exemple, si je vois que j’ai des travaux de rénovation énergétique à forte valeur ajoutée qui arrivent, je m’assure que toutes les conditions sont réunies pour bénéficier des taux de TVA réduits.
J’ai aussi appris à planifier mes achats importants en fin d’année si je sais qu’ils peuvent avoir un impact fiscal positif. Cette vision globale et régulière est un véritable tableau de bord pour ma prise de décision.
Cela m’a permis d’éviter des surprises désagréables et de toujours avoir une longueur d’avance sur mes obligations. C’est un effort, oui, mais qui paie ses dividendes en tranquillité d’esprit et en performance financière.
Collaborer efficacement avec votre expert-comptable
Votre expert-comptable, ce n’est pas juste la personne qui remplit vos déclarations ! C’est un véritable partenaire stratégique, un conseiller inestimable.
J’ai mis du temps à comprendre cela, mais aujourd’hui, je considère mon comptable comme un membre à part entière de mon équipe. Nous avons des rendez-vous réguliers, pas seulement pour le bilan annuel, mais pour discuter des évolutions fiscales, des opportunités d’optimisation, et des stratégies à adopter.
C’est lui qui m’a alerté sur l’importance de la certification RGE pour la TVA à taux réduit, ou qui m’a aidé à comprendre les implications de la facturation électronique.
Je me souviens d’une conversation où il m’a fait réaliser que certains de mes investissements pouvaient être amortis différemment pour optimiser mon résultat fiscal.
Sans lui, je serais passé à côté de ces informations précieuses. N’hésitez pas à lui poser toutes vos questions, même celles qui vous semblent triviales.
Mieux vaut demander que de faire une erreur coûteuse. Une bonne communication avec votre expert-comptable est la clé pour naviguer sereinement dans le labyrinthe fiscal.
Il peut vous apporter des éclaircissements sur les dispositifs d’aide, les crédits d’impôt, et vous aider à structurer votre entreprise de la manière la plus avantageuse possible.
C’est un investissement que je recommande à 100%, et qui vous rapportera bien plus que son coût.
La cybersécurité fiscale : protéger vos données, c’est protéger votre business
Les risques liés à la dématérialisation et comment s’en prémunir
Avec l’avènement de la facturation électronique et la dématérialisation croissante de nos démarches fiscales, un nouveau défi émerge : la cybersécurité.
On ne le dit jamais assez, mais nos données d’entreprise sont précieuses, et elles intéressent malheureusement aussi les personnes malveillantes. Fraudes, hameçonnage, rançongiciels… les menaces sont réelles et peuvent avoir des conséquences désastreuses sur votre activité et votre réputation.
J’ai eu un ami plombier qui a été victime d’une tentative de fraude par e-mail, où des escrocs se faisaient passer pour l’administration fiscale. Heureusement, il a eu le bon réflexe de vérifier l’expéditeur et de ne pas cliquer sur les liens.
Ce que je retiens de son expérience et de la mienne, c’est qu’il faut être extrêmement vigilant. Protéger vos systèmes informatiques, vos sauvegardes et vos accès est devenu aussi important que de sécuriser votre matériel sur un chantier.
Investir dans un bon antivirus, utiliser des mots de passe robustes et les changer régulièrement, faire des sauvegardes régulières de vos données, et sensibiliser vos équipes aux risques sont des gestes simples mais essentiels.
C’est une dimension de notre travail à laquelle on ne pensait pas forcément il y a quelques années, mais qui est devenue cruciale aujourd’hui. Une faille de sécurité pourrait non seulement compromettre vos données financières, mais aussi l’image de confiance que vous avez construite avec vos clients.
Former vos équipes aux bonnes pratiques numériques
Dans le monde numérique actuel, la sécurité de nos données ne repose pas uniquement sur les outils technologiques, mais aussi, et surtout, sur les bonnes pratiques de chacun.
C’est pourquoi la formation de vos équipes, même petites, est un point que je considère comme vital. Que ce soit votre assistante administrative qui gère les factures ou vos apprentis qui utilisent les tablettes sur les chantiers, tout le monde doit être conscient des risques et savoir comment réagir.
J’ai mis en place, avec l’aide d’un petit prestataire local, une mini-formation annuelle sur les bases de la cybersécurité pour mes employés. On y aborde des sujets concrets : comment reconnaître un e-mail suspect, l’importance de ne pas partager ses identifiants, ou comment naviguer en toute sécurité sur internet.
C’est un investissement minime, mais qui a un impact énorme sur la protection de l’entreprise. Je crois sincèrement qu’un maillon faible peut compromettre toute la chaîne.
En responsabilisant chacun, on crée une véritable culture de la sécurité au sein de l’entreprise. C’est comme sur un chantier : la sécurité, c’est l’affaire de tous.
Et cette approche collective, je l’ai vu, renforce non seulement notre protection contre les cybermenaces, mais aussi la cohésion de l’équipe autour d’un objectif commun.
C’est en cultivant ces réflexes que nous pourrons affronter les défis numériques de demain avec sérénité et efficacité.
À propos de ce post
Voilà, chers amis entrepreneurs et artisans, nous arrivons au terme de cette exploration des sujets qui nous animent au quotidien : la fiscalité, les nouvelles réglementations et les précieuses aides à la rénovation. J’espère sincèrement que ces quelques lignes, gorgées de mes propres expériences et de celles de mes proches, vous auront été utiles. Mon objectif, en partageant tout cela avec vous, est de vous donner les clés pour naviguer plus sereinement dans ce paysage en constante évolution. Rappelez-vous, l’information est notre meilleure alliée et l’anticipation, notre bouclier. N’hésitez jamais à vous entourer de bons conseils et à dialoguer avec vos pairs. C’est en restant connectés et informés que nous continuerons à bâtir l’avenir de nos entreprises avec succès et tranquillité d’esprit.
Infos pratiques à ne pas manquer
1.
La TVA à taux réduit (5,5% ou 10%) pour les travaux de rénovation énergétique et d’amélioration est une aubaine, mais exige une vigilance extrême sur les conditions d’éligibilité, les équipements spécifiques et la documentation. Une attestation bien remplie et des justificatifs solides vous éviteront bien des tracas et des redressements. Ne laissez aucune place à l’approximation pour vos chantiers et la facturation.
2.
La facturation électronique deviendra obligatoire progressivement entre 2026 et 2027. C’est une révolution silencieuse qui transformera nos habitudes. Commencez dès maintenant à vous informer sur les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) ou le Portail Public de Facturation (PPF). Choisir la bonne solution en amont est crucial pour une transition fluide et pour gagner en efficacité administrative.
3.
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) est en voie de disparition totale d’ici 2027. Cette excellente nouvelle représente un allègement fiscal non négligeable pour toutes les entreprises. Profitez de cette économie pour réinvestir, moderniser votre équipement ou renforcer votre trésorerie, mais restez attentif aux éventuelles compensations fiscales locales.
4.
Les aides à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sont des leviers puissants pour notre activité. La certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est un atout majeur qui rassure les clients et facilite l’accès à ces subventions. Restez informé des évolutions de ces dispositifs via l’Anah ou vos fédérations professionnelles.
5.
Avec la dématérialisation croissante, la cybersécurité est devenue une priorité absolue. Protégez vos données d’entreprise contre les fraudes et les attaques. Utilisez des mots de passe robustes, faites des sauvegardes régulières, et surtout, formez vos équipes aux bonnes pratiques numériques (reconnaître les e-mails suspects, ne pas partager les identifiants). Une bonne hygiène numérique est essentielle pour la pérennité de votre activité.
Points clés à retenir
Pour faire face aux défis et saisir les opportunités du paysage fiscal et réglementaire actuel, la proactivité est votre meilleure amie. Ne subissez pas les changements, anticipez-les ! Une veille constante sur les évolutions de la TVA, la facturation électronique et les aides disponibles vous positionnera toujours avec une longueur d’avance. Pensez à votre expert-comptable comme un véritable partenaire stratégique ; son expertise est indispensable pour optimiser votre situation et prendre les bonnes décisions. N’oubliez pas non plus l’importance de la gestion quotidienne de vos comptes, c’est votre tableau de bord personnel. Enfin, dans un monde de plus en plus numérisé, la protection de vos données et la sensibilisation de vos équipes à la cybersécurité ne sont plus une option, mais une nécessité absolue. C’est en combinant ces approches que vous assurerez la solidité et la croissance de votre entreprise, tout en gardant cette précieuse sérénité d’esprit.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: La facturation électronique, ça me semble être un énorme chantier ! Quand est-ce que ça devient vraiment obligatoire pour nous, les artisans du bâtiment, et comment s’y préparer sans stress ?
A1: Oh là là, je comprends tout à fait cette impression de “gros chantier” ! Croyez-moi, je l’ai ressentie aussi. Mais pas de panique, c’est une évolution inévitable qui va simplifier pas mal de choses à terme. Concrètement, si vous êtes une PME ou une micro-entreprise, vous aurez l’obligation d’émettre vos factures électroniques à partir du 1er septembre 2027. Mais attention, la capacité à recevoir les factures électroniques, elle, devient obligatoire pour toutes les entreprises dès le 1er septembre 2026. Cela signifie que même si vous êtes une petite structure, vos fournisseurs pourraient déjà vous envoyer des factures sous ce nouveau format l’année prochaine.Mon conseil d’ami ? Ne tardez pas ! J’ai personnellement vu des confrères s’y prendre à la dernière minute et c’est là que le stress monte. L’idée, c’est que toutes vos factures devront transiter par ce qu’on appelle une “Plateforme Agréée” (ou PA, l’ancien terme PDP) ou le Portail Public de Facturation. Ces plateformes sont là pour simplifier la vie, en assurant la conformité et la sécurité de vos échanges. Je vous encourage vraiment à commencer à vous renseigner sur les solutions existantes, à discuter avec votre expert-comptable ou des fournisseurs de logiciels spécialisés. C’est une opportunité pour moderniser votre gestion et, à mon avis, gagner un temps précieux sur l’administratif une fois que le système sera bien en place. Imaginez : moins d’erreurs, un meilleur suivi de vos paiements… C’est un vrai levier pour votre trésorerie !Q2: J’entends parler de changements sur les taux de TVA pour certains travaux de rénovation énergétique, notamment les chaudières à gaz. Qu’en est-il exactement pour 2025 et quels impacts sur nos devis ?
A2: C’est un sujet brûlant qui a fait couler beaucoup d’encre, et à juste titre ! Alors, oui, il y a des évolutions importantes pour 2025 concernant la TVA sur les travaux de rénovation énergétique. Pour la grande majorité des travaux d’amélioration de la performance énergétique, comme l’isolation de vos combles ou le remplacement de fenêtres très anciennes par des modèles plus performants, le taux de TVA réduit à 5,5 % reste bien d’actualité. C’est une excellente nouvelle pour les propriétaires et pour nous, car cela maintient l’attractivité de ces chantiers. Pour en bénéficier, il faut que le logement ait plus de deux ans et que les travaux soient réalisés par un professionnel certifié
R: GE (Reconnu Garant de l’Environnement). N’oubliez pas non plus que depuis peu, l’attestation papier est remplacée par une simple mention sur le devis ou la facture, ce qui simplifie nos démarches !
Là où il faut être super vigilant, c’est concernant les chaudières à gaz. À partir du 1er janvier 2025, le taux de TVA pour l’installation de ces chaudières, et de toute autre utilisant des combustibles fossiles, va malheureusement repasser à 20 %.
Oui, vous avez bien lu, c’est un saut de 5,5 % à 20 % ! Par contre, pour l’entretien ou la réparation des chaudières à très haute performance énergétique, le taux de 5,5 % devrait être maintenu.
Cela signifie que pour vos devis impliquant l’installation de nouvelles chaudières à gaz, vous devrez appliquer le taux plein. C’est un point crucial à bien expliquer à vos clients pour éviter toute mauvaise surprise.
Personnellement, j’y vois une incitation claire à orienter nos clients vers des solutions de chauffage plus écologiques comme les pompes à chaleur, qui elles, restent éligibles au taux réduit, ou à mettre en avant l’entretien qui reste intéressant.
C’est l’occasion de vous positionner comme un expert de la transition énergétique ! Q3: La CVAE, on en parle depuis des années comme d’une taxe qui devait disparaître.
Qu’en est-il vraiment pour 2025, faut-il encore la payer et y a-t-il des changements à anticiper ? A3: Ah, la CVAE ! C’est un peu la “serpent de mer” de la fiscalité des entreprises, n’est-ce pas ?
On l’a promise en voie d’extinction, puis reportée… Et pour 2025, la suppression, initialement prévue pour 2027, est finalement repoussée à 2030. Donc oui, il faudra malheureusement encore la payer si votre entreprise est concernée.
Ce qu’il faut retenir pour 2025, c’est que les taux de la CVAE sont en quelque sorte “gelés” pour la période 2025-2027 avant une nouvelle réduction progressive à partir de 2028.
Si votre chiffre d’affaires hors taxes dépasse les 500 000 euros, vous restez redevable de cette cotisation. Par contre, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 euros ont l’obligation de déposer la déclaration, même si elles ne sont pas redevables du paiement.
C’est une nuance importante qui peut parfois échapper. Pour moi, le message est clair : ne la mettez pas de côté dans vos prévisions budgétaires. Continuez à anticiper son coût et, bien sûr, travaillez main dans la main avec votre expert-comptable pour optimiser au mieux votre charge fiscale.
C’est en ayant une visibilité précise sur ces impôts que vous pourrez mieux piloter votre activité et garantir la bonne santé financière de votre entreprise.
Confidence d’ami : J’ai vu des entreprises négliger ces détails, et les redressements peuvent faire mal. Une bonne veille fiscale, c’est une protection pour votre business !






